Armelle Maguer[1], née en 1967 à Périgueux, est une artiste peintre et une professeure d‘arts plastiques française qui vit actuellement près de Hambourg, en Allemagne.
Biographie
Armelle Maguer grandit dans une ferme dans le Périgord, passe un bac artistique à Périgueux et étudie les arts plastiques en hypokhâgne et khâgne au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux. Après sa licence à l‘université de Bordeaux, elle rejoint l‘université Paris 1 Panthéon Sorbonne, y passe sa maîtrise[2] et obtient l‘agrégation en 1990.
Pendant ces deux années parisiennes, elle suit également les cours d'Yves Bonnefoy au Collège de France.
Après avoir occupé de nombreux postes en tant que professeure dans le sud-ouest de la France, elle habite près de Toulouse à partir de 1996 et y affirme sa production de tableaux abstraits de grand format. Elle commence alors les séries des Horizons et des Croix.
Elle collabore avec la chorégraphe Mira Adam[3] lors du festival Les Illustres Inconnus[4] et lors de la performance Alda, à Toulouse.
C‘est à partir de son exposition au Salon Rainbow Attitude[5] en 2003 qu‘elle autorise les visiteurs à toucher ses tableaux, considérés comme des objets que l‘on peut éventuellement tourner, car la plupart sont conçus pour être accrochés dans plusieurs sens.
En 2007, elle déménage en Allemagne du nord, enseigne à Hambourg au Lycée français Saint-Exupéry puis au Lycée franco-allemand, dont elle a dessiné le logo.
Le travail du relief et de la matière picturale se développe et les titres de ses œuvres évoquent souvent les concepts d‘apparition, de rencontre et d‘énergie. Abstraite et polysémique, sa peinture rappelle aussi bien des éléments naturels que des constructions ou formes humaines.
L'aspect toujours plus tactile de ses œuvres lui vaut d‘exposer au Centre Louis Braille[6] et à Dialog in Dunkeln, toujours à Hambourg, où les visiteurs sont explicitement invités à toucher les tableaux.
Ayant fait la connaissance de Barbara Barberon-Zimmermann, elle expose plusieurs fois lors du Festival Arabesques[7], ainsi qu‘avec d‘autres artistes français comme le sculpteur Luc Benedetti[8].
Depuis 2021, elle remplace progressivement l‘acrylique par des peintures et produits naturels et biologiques, et introduit parfois des motifs de signe et des allusions à une écriture fictive.
Engagements
Elle est impliquée dans plusieurs projets défendant l‘environnement, dans l‘association Mondonville Tranquille[9] en 2001 et au Festival mondial de la Terre[10] à Toulouse en 2005.
En 2018, elle devient membre actif du mouvement pro-européen Volt Europa[11] et adhère à Volt Allemagne.
Elle apparaît sous son vrai prénom dans l‘autobiographie de son professeur de philosophie de Terminale, Jean-Luc Dupuis, L‘aube, le siècle et nous[23].
Notes et références
↑De 1996 à 2010, elle a exposé sous le nom d‘Armelle Geydet, le nom de son conjoint.
↑Sous la direction de Jean Lancri, avec pour titre Entre écriture et peinture, le chant du signe.