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Fils de Gustave Viguier et de Joséphine Veyrié, il est cordonnier-bottier à Péchaudier. En 1910, déjà passionné d'aviation, il construit un avion à pédales, grandeur nature, dans l’église de Péchaudier. Il s'engage dans l'armée le 12 mars 1913 au 10e régiment de Dragons à Montauban. Le 2 août 1914 il part à la guerre. Le 4 octobre il rentre déjà à Montauban car son cheval «Carabi» est blessé mortellement lors de sa 1re et unique charge contre des mitrailleuses allemandes. Pendant l’hiver 1914-1915 il réalise encore une 2e maquette d’avion à surface variable.
Enfin le 16 mars 1915 il est muté dans l'armée de l'air comme élève-mécanicien d'aviation, à Longvic. En mai 1915, à Avord, il est mécanicien d'aviation. Le 6 juin 1915 il est élève-pilote à Étampes où il obtient son brevet de Pilote-Aviateur le 6 juillet 1915, N° de brevet: 2134. Le 1er août 1915 il est affecté dans un groupe de bombardement sur avion biplan Voisin, à Ambérieu-en-Bugey, dans l'escadrille: VB 107. En juin 1917 il rentre dans la chasse.
Il a abattu 5 avions ennemis mais 4 seulement furent homologués.
De juin 1917 à août 1940, il est pilote de chasse. Il termine sa carrière comme Commandant de la base de Lyon[1],[2]. Il se marie en 1920 avec Madeleine Gouvernet, ils eurent deux enfants.
Il a laissé un livre de ses mémoires: "Une vie avec le ciel comme horizon…, j'étais pilote de chasse en 1915 et Commandant de la base de Lyon en 1940" dans lequel il parle longuement de Péchaudier et de sa vie passionnée d'aviateur[4].
Notes et références
↑Péchaudier. Hommage à Armand Viguier. La Dépêche, 17 mai 2017. Lire en ligne
↑Jacques Alaix. Armand Viguier, pilote de chasse pendant la Grande Guerre. Le Progrès, 28 décembre 2015. Lire en ligne