Des arcjets sont utilisés sur les satellites commerciaux en orbite géostationnaire depuis le début des années 1990 pour le contrôle de position (dérive Nord-Sud)[1].
Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement est le suivant : un gaz stocké sous forme compressée ou produit par la combustion d'un ergol liquide est réchauffé par un arc électrique (température pouvant atteindre 8 000 K) et ainsi accéléré avant qu'il ne soit évacué à travers une tuyère avec des vitesses d'éjection comprises entre 4 et 20 km/s. L'énergie électrique est fournie par les panneaux solaires du satellite. La poussée obtenue est au maximum de quelques dixièmes de newtons) mais l'impulsion spécifique est d'environ 500 à 700 secondes c'est-à-dire bien meilleure que celle des petits propulseurs chimiques ou propulseurs à froid utilisés fréquemment sur les satellites. Les gaz utilisés peuvent être de l'azote, les gaz produits par la combustion de l'hydrazine, l'ammoniac, etc.
Comparaison avec d'autres types
Il est plus efficace que le résistojet qui est également un propulseur électrothermique mais qui est de conception plus simple[1].
Notes et références
↑ a et b(en)Thomas Tondu, Étude de la pulvérisation ionique : application aux effets de jet de la propulsion plasmique (thèse), (lire en ligne), p. 15