L'architecture géorgienne est le terme utilisé pour se référer au style d'architecture existant ou ayant existé en Géorgie.
Architecture traditionnelle
L'architecture géorgienne, à la croisée de l'orient et l'occident, est influencée par de nombreux styles architecturaux qui se retrouvent dans les châteaux, tours, fortifications et églises. Les fortifications de Haute Svanétie et la ville en château de Chatili en Khevsourétie sont parmi les meilleurs exemples de châteaux médiévaux géorgiens.
L'art ecclésiastique géorgien représente l'un des aspects les plus caractéristiques de l'architecture géorgienne, semblable à l'architecture religieuse arménienne. Dès le Ve siècle des églises sont érigées sur le plan classique byzantin d'une basilique à trois nefs (Bolnissi, Antchiskhati...). Par la suite apparaissent des églises à dôme surbaissé, également d'inspiration byzantine (Djvari, Kvetera, Ateni...).
Vers le IXe siècle le style évolue vers l'architecture caractéristique de « style géorgien à croix inscrite ». Le dôme à la croisée du transept devient conique et gagne en hauteur, le tambour s'allonge également (Ateni, Ikorta...). Les églises comportent généralement de riches motifs décoratifs sculptés dans la pierre, l'intérieur étant couvert de fresques marquées par la tradition byzantine[1]. Ce style est encore employé au XXIe siècle et se retrouve dans la cathédrale de la Trinité de Tbilissi (2004).
Avec le rattachement de la Géorgie à l'empire russe ont y rencontre d'autres styles architecturaux occidentaux, notamment le classicisme, le style haussmannien de l'avenue Roustavéli ou l'art nouveau du Vieux Tbilissi. Les courants successifs de l'architecture soviétique (stalinien, brutaliste) ont également laissé leurs marques.
Architecture contemporaine
Au XXIe siècle des architectes de renommée internationale conçoivent des bâtiments à travers la Géorgie, entre autres :
↑Eugène Belin de Ballu, Collections et monuments byzantins en U.R.S.S. : Caucase, vol. 49-50, Paris, Mouseion : revue internationale de muséographie, (lire en ligne), p. 143.
↑« Listes indicatives », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le ).