Devenu sénateur à Clermont, Arcade va, à l'instar de son père d'allégeance wisigothique, appeler les Auvergnats à se soulever contre les Francs car croyant que le roi Thierry Ier est mort en Thuringe[4]. Ce dernier bien vivant apprend la nouvelle et se rend en Auvergne pour la mettre à feu et à sang tout en prenant soin néanmoins de laisser une sauveté de 8 milles autour de la cité de Clermont.
Cette défaite a des conséquences immédiates sur le pouvoir mérovingien. Sa mère Placidina et la tante d'Arcade sont arrêtées à Cahors, condamnées à l'exil, et leurs biens sont confisqués. Quant à Arcade lui-même, il parvient à se réfugier à Bourges qui appartient à Childebert, un allié contre Thierry Ier. Plus tard il devient évêque de la cité biturige et finit même par être honoré localement sous le nom de saint Arcade[5].
↑Christian Settipani, « Les Aviti et les évêques de Clermont », Colloque Saint Julien de Brioude. Actes du colloque international organisé par la ville de Brioude du 22 au 24 sept. 2004, p. 129-170, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Ian N. Wood, « Clermont and Burgundy: 511–534 », Nottingham medieval studies, Brepols, vol. 32, , p. 119-125 (ISSN0078-2122)