Les services de renseignement burkinabè ont contribué à enrayer une attaque de grande envergure dans la nuit du 2 au 3 mai 2023 qui visait probablement Arbinda dans la province du Soum, au nord du pays.
Selon les sources de l’AIB, ils font filer une bande de terroristes en provenance du Niger jusqu’au niveau de l’axe Belehede-Arbinda[2].
Histoire
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Quelques vagues hypothèses sur l'histoire d'Aribinda ont été proposées par Yves Urvoy dans un article[3], ainsi que des relevés d'art rupestre. Jean Rouch a publié un article[4] plus précis à ce sujet.
Début avril 2019, 62 personnes ont été tuées en trois jours lors d’attaques djihadistes suivies d’affrontements intercommunautaires dans la commune, « 32 du fait des terroristes », et « 30 du fait des conflits communautaires », selon le gouvernement[5].
Le dimanche , 19 habitants d’Arbinda avaient été tués lors d’un assaut mené en plein jour par plusieurs dizaines d’hommes armés[6].
Le matin du , trente-cinq civils dont 31 femmes et sept membres des Forces armées du Burkina Faso (4 militaires et 3 gendarmes) ont été tués, six civils et une vingtaine de soldats blessés, lors d'attaques djihadistes déclenchées simultanément contre un détachement militaire et des civils à proximité de la ville à partir de 6 h. L'attaque de trois heures a été repoussée avec l'appui de l’aviation[7].
L'armée déclare dans un communiqué que 80 rebelles ont été tués lors de ces affrontements et une centaine de motos utilisées par les assaillants abandonnées[8]
Économie
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