Les Arabes choua (variante : choa, shuwa) tels qu'ils sont désignés en langue kanouri, appelés aussi « Arabes métis[1] » ou encore « Arabes hassaouna[2] » (variante : hassawuna), sont les Arabes vivant dans le Bornou et le nord du Cameroun[3], ainsi qu'au Niger dans la région du lac Tchad[4].
↑Catherine Barouin, Pourquoi les Daza assimilent-ils leurs voisins ? (Actes du colloque MEGA-TCHAD (11-12 septembre 1986). Relations interethniques et culture matérielle dans le bassin du lac Tchad).
↑Jean-Pierre Olivier de Sardan et Mahamam Tidjani Alou, Les pouvoirs locaux au Niger : Tome 1 : A la veille de la décentralisation, t. 1, Karthala, , 392 p. (ISBN978-2-8111-0306-4), p. 280.
↑Jean Chapelle, Le peuple tchadien : ses racines, sa vie quotidienne et ses combats, L'Harmattan, , 304 p. (ISBN978-2-85802-728-6), p. 175.
↑André Salifou, Histoire du Niger : époques précoloniale et coloniale, Nathan, , 320 p. (ISBN978-2-09-882499-7), p. 20.
↑[www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1975_num_28_111_4538_t1_0303_0000_2 Christian Bouquet, Hagenbucher (Franck). — Les Arabes dits « Suwa » du Nord-Cameroun. 1973 (compte-rendu). In: Cahiers d'outre-mer. N° 111 - 28e année, Juillet-septembre 1975. p. 303.]
↑Jean Boutrais (et al.), « Les Arabes Choa », in Le Nord du Cameroun : des hommes, une région, ORSTOM, Paris, 1984, p. 118
Saïbou Issa, « Arithmétique ethnique et compétition politique entre Kotoko et Arabes Choa dans le contexte de l'ouverture démocratique au Cameroun », dans Africa Spectrum, vol. 40, no 2 (2005), p. 197-220.
Jean-Claude Zeltner, Histoire des Arabes sur les rives du lac Tchad, Karthala, Paris, 2002, 140 p. (ISBN2-8458-6286-5)
Frank Hagenbucher-Sacripanti, « Les Arabes dits « Šuwa » du Nord-Cameroun », Cahiers Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, N'Djaména, éditions de l'Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, sciences Humaines, vol. XIV, no 3, , p. 223-249 (lire en ligne [archive] [PDF]).