À Paris, en 2035, la France connaît alors un chômage massif, un climat de violence et de révolte et l’État a été racheté par des sociétés privées. Des combats télévisés très violents accaparent une partie de la population et le dopage y est légal.
Le personnage principal Arès est un ancien combattant vivant de petits boulots, notamment au sein de la police, jusqu'à ce que sa sœur, qui fréquente des révolutionnaires, soit arrêtée.
Arès doit trouver cent mille euros pour qu'un juge corrompu libère sa sœur qui est faussement accusée de possession d'armes. Une société pharmaceutique l'aborde et le soumet à un test sanguin pour voir s'il peut supporter l'essai d'un nouveau dopant lors de trois matchs de combats de boxe très populaires. Il se révèle compatible et accepte de recevoir une première dose du nouveau produit. Il arrive à faire parier 15 000 euros sur le match contre un champion très puissant et précédemment vainqueur.
Malgré son handicap de mauvais classement comme boxeur sur le déclin, il prend le produit avant le premier round et met le champion par terre très rapidement. Son pari lui rapporte plus de dix fois la mise et il part libérer sa sœur après avoir relogé ses nièces dans un superbe appartement flambant neuf, payé par la firme. Malheureusement sa sœur meurt en prison avant d'être libérée et Arès décide d'arrêter d'être cobaye.
Mais le laboratoire veut qu'il continue de prendre le nouveau produit pour le deuxième match car ce dopant est source d'énormes futurs profits pour eux.
Il ne le prend pas avant le deuxième match et se fait mettre à terre en quelques secondes par La Masse, son imposant adversaire tout en muscles. La firme pharmaceutique perd beaucoup d'argent.
Son coach, qu'Arès soupçonne d'être responsable de l'arrestation de sa sœur, avait aussi parié sur lui et il lui reproche d'avoir beaucoup perdu après sa défaite. Arès finit par le tuer en lui injectant le produit dopant.
Il est capturé par la société pharmaceutique qui veut poursuivre les essais avec lui au risque d'une crise cardiaque. Après une dernière prise du produit, il se révolte, défenestre l'un des dirigeants de la société, transmet des informations confidentielles aux révolutionnaires et, se sachant prisonnier de la firme car étant le seul cobaye compatible, il finit par se suicider d'un coup de pistolet dans la tempe. Les résistants diffusent le compte des morts dus aux expériences médicales : plus de 30 000, provoquant un soulèvement généralisé avec pour symbole initiateur Reda.
Fiche technique
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Le film a été relativement bien accueilli. Le site Allociné le note 3,2 sur 5 à partir de quatorze critiques de presse[3].
Pour Le Monde, si le film « se présente comme un divertissement — efficace, original, avec un travail de photographie centré sur ce Paris qui est presque le nôtre, Arès n’en propose pas moins une réflexion passionnante ». Cela dit, pour L'Écran fantastique, il « s'avère divertissant et bien mis en scène, qui plus est porté par une distribution solide et un univers graphiquement abouti, mais souffre d'un manque de consistance ou de jusqu'au-boutisme assumé ».