Comme plusieurs films du genre sortis à cette époque au Québec, Après ski est critiqué et jugé comme pornographique. Quelques semaines après sa sortie, on procède même à la saisie d'exemplaires du film à la suite d'une pétition du curé Raymond Lavoie, de la paroisse de Saint-Roch[1],[2].
Avec une distribution assez riche et un budget de 800 000 $, un montant important pour un film québécois à cette époque, Après ski gagne en popularité avec ce scandale. Le film est doublé et distribué au Canada anglais (Winter Games), au Royaume-Uni (Sex in the Snow), en Grèce (Meta to ski) et aux États-Unis (Snowballin') où l'on avait même ajouté des scènes érotiques. Une bande originale paraît également en 1971[3] et est rééditée en 2011[4]. Le film sort également en version DVD en 2008.
Notes et références
↑Michel Truchon, « Saisie des films Pile ou Face et Après-Ski dans la région de Québec », Le Soleil, vol. 74, no 99, , p. 15 (lire en ligne)