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L’apex (en latin, sommet car il est écrit au-dessus) dans l'ancienne écriture latine est un signe diacritique ressemblant à l'accent aigu français et qui servait à indiquer dans les textes latins les voyelles longues par nature.
Il était d'usage tant dans les inscriptions que dans les textes écrits. Il rendait plus facile la compréhension des textes dans un système d'écriture où, au contraire de l'alphabet notant le grec ancien, il n'y avait pas de lettres spécifiques pour les voyelles longues. L'apex n'était pas utilisé pour le I, qui était plutôt écrit plus long. De nos jours, dans l'écriture du latin, on utilise plutôt le macron, même s'il n'existait pas à l'époque romaine.
Le pluriel d'apex, apices, désigne divers diacritiques écrits au-dessus de la lettre.
Usage moderne
La langue tchèque utilise actuellement l’apex de la même façon qu'en latin pour indiquer les voyelles longues. Il a, en effet, été introduit dans cette langue par le grand érudit et latiniste Jan Hus. Le slovaque et le hongrois font de même.
Actuellement, dans la plupart des langues, l'accent aigu est utilisé pour indiquer l'accent tonique ou un ton ou encore, comme en français, comme signe diacritique entre une prononciation ouverte ou fermée du e.
Notes et références
Bibliographie
(de) Theodor Birt, Das antike Buchwesen in seinem Verhältnis zur Litteratur [« Le livre antique dans son rapport à la littérature »], Berlin, Wilhelm Hertz, , 542 p. (lire en ligne).
(de) Emil Hübner, « Römische Epigraphie », dans Iwan von Müller, Handbuch der klassischen Altertums-Wissenschaft, t. I : Einleitende und Hilfs-Disziplinen, Munich, Beck, , 2e éd. (BNF30623143).
(it) Serafino Ricci, Epigrafia latina : Trattato elementare con esercizi prattici e facsimili illustrativi, Milan, Ulrico Hoepli, coll. « Manuali Hoepli », , 659 p. (lire en ligne).