Après son mariage avec Guy XVI de Laval, elle lui apporte les terres de l'Isle-Brûlon et de la Cropte et en outre une somme de vingt mille livres. Le , Antoinette fit à Laval l'entrée à laquelle elle avait droit[2].
Antoinette est douairière du comté de Laval et de la baronnie de Vitré, en 1531, à la mort de son époux, Guy XVI de Laval. Le douaire d'Antoinette est réglé par un acte qui a figuré aux archives de Joursanvault[3]. Antoinette décède en 1538[4].
Représentation
Le Musée de Laval possède une paix en ivoire qui porte deux blasons : celui de Guy XVI à droite, celui d'Antoinette, parti de Laval et de Daillon, à gauche.
On peut aussi trouver le blason d'Antoinette de Daillon au château de Vitré[5]. On y remarque trois blasons : ce sont sur le pan coupé du contre le blason de Guy XVI : Laval-Montfort ; puis sur le pan coupé de droite, le blason d'Anne de Montmorency : parti de Montfort-Laval et de Montmorency ; enfin sur celui de gauche le blason d'Antoinette de Daillon; parti de Laval-Montfort et de Daillon.
Notes et références
↑Des réparations faites, en 1853, dans l'église Notre-Dame de Vitré, ont fait retrouver sous le dallage du chœur, une boîte en plomb, renfermant le cœur et les entrailles de François, l'aîné des enfants de Guy et d'Antoinette. On y lisait cette inscription : Cy, sont les cueur et entrailles de feu François, Monsieur de Laval, filz aîné du mariaige de Messire Guy, conte de Laval, de Montfort et Quintin, viconte de Rennes, sire de Vitré, de la Roche-Dayuin (sic), lieutenant-général en Bretaigne, et de madame Anthoinette de Daillon, fille aînée de M. du Lude, qui décéda le pénultième jour de septembre 1530. Journal de Rennes.
↑La date de cette même cérémonie à Vitré n'est pas connue par A. de Broussillon.
↑Catalogue analytique des Archives de M. de Joursanvault, le numéro 2025 indiqué comme contenant des actes datés depuis 1530 jusqu'à 1540.
↑Arthur de la Borderie signale dans La Bretagne Contemporaine : Le charmant édicule que la tour carrée du château de Vitré porte suspendu à son pignon intérieur, en dedans du château: absidiolo à pans coupés, percée d'arcades en plein cintre, soutenues par d'élégants pilastres, couronnée d'un dôme avec lanterne et portée sur une base à nid d'hirondelle, construite en encorbellement; toute la surface de co petit monument est couverte de sculptures, caissons, rinceaux, figurines et arabesques du travail le plus exquis, dans le style lo plus fleuri de la Renaissance
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. I : Les Laval, 1020-1264, Paris, Alphonse Picard et fils, , XVI-320 p. (lire en ligne).
Arthur Bertrand de Broussillon ( éd.) (ill. Paul de Farcy), La maison de Laval, 1020-1605. Étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. II : Les Montmorency-Laval, 1264-1412, Paris, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne).