En 1792 et 1793, il est affecté successivement aux armées du Nord et de la Moselle. Il est blessé d’un coup de sabre à la main le , à l’affaire de Dammartin, et le suivant, étant sur la Moselle, il s’empare d’un convoi de blé et de 25 prussiens qui forment l’escorte. Le même jour, il prend un dépôt d’avoine que l’ennemi a déployé à Traubach. Le , il devient adjudant sous-lieutenant au 21e régiment de chasseurs à cheval, lieutenant le 1er juillet et capitaine le suivant. Le , placé aux avant-postes, près de Saint-Marck, il a un cheval tué sous lui, et l’épaule droite luxée lors de la chute. Il reçoit son brevet de chef d’escadron le , et il se trouve au siège d’Ypres en 1794, où il reçoit deux coups de feu à l’épaule gauche.
Il a un cheval tué sous lui au combat de Neuhausen (Souabe) le , et dans la soirée du lendemain, après avoir reçu quelques blessures, il charge un escadron de cuirassiers autrichiens, lui fait 12 prisonniers et lui prend 8 chevaux. Du au , il commande les avant-postes qui s’étendent de Renchen à Lichtenau. Le , il charge devant Zurich, quelques pulks de cosaques, et leur fait plusieurs prisonniers.
Le , il est promu colonel commandant le 3e régiment provisoire de cuirassiers, et le , il prend le commandement du 3e régiment provisoire de cavalerie. Il est admis à la retraite le .
Il est maire de Saintry de 1811 à 1815, et il meurt dans cette ville le .
Sources
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 359.