Il arrête l'école à l'âge de 16 ans et réalise son premier court métrage en 16 mm. En 1988, il a pour projet de réaliser avec son ami Graham Guit un moyen métrage intitulé Le roman de Léo, mais leur scénario est refusé à deux reprises par Centre national de la cinématographie ; ne disposant pas des fonds nécessaires, il fait alors appel au monde du cinéma tant français qu'international pour pouvoir avoir son financement, il reçoit alors de l'argent de Jean-Luc Godard, Agnès Varda, Éric Rohmer, Steven Spielberg, Jack Lemmon et Karen Allen, ce qui lui permet de recevoir quarante mille francs soit la moitié du budget. En juillet 1988, le magazine du cinéma Première consacre une page entière à son projet[1].
Il a réalisé au cours de sa carrière des choix artistiques plutôt audacieux et radicaux[2]. Après plusieurs courts-métrages, il réalise son premier long métrage À la belle étoile en 1993, puis en 2000 Banqueroute d'inspiration « Nouvelle Vague »[3] sélectionné au festival de Rotterdam dans les Tiger Awards.
En 2013 il réalise son premier documentaire sur la photographe Vanda Spengler[1].
En 2015, il sort en salle le moyen métrage Haramiste, qui lui vaut le prix du public au Festival de Pantin, sort en salle le et tient en salle un an, et diffusé sur Arte.
Lors du Festival de Cannes en 2018, son long métrage, À genoux les gars est sélectionné dans la section Un certain regard. Il sort en salles le et lance simultanément la publication en ligne de sa série Yas & Rim[5] qui reprend les mêmes personnages sulfureux, avec des improvisations plus détaillées. Cette série a remporté le prix de la meilleure série webSACD de l'année 2018.
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↑Première, n°136, juillet 1988, p.22 :"Comment deux garçons de dix-sept et vingt ans, Graham Guit et Antoine Desrosières, s'emploient à produire et réaliser leur premier film."