Il s’installe comme médecin généraliste à Nîmes[1]. De sensibilité
démocrate-chrétienne mais non engagé avant la guerre, il refuse la défaite et s’engage dans la résistance en [1]. Il rejoint le Front national en 1942 par le truchement de Léo Rousson, puis en 1943 le Gallia, qui collecte des renseignements militaires en zone Sud[1]. Il participe à diverses missions de camouflage de résistants et de sauvetage d’aviateurs américains[1]. Il échappe de peu à l’arrestation[1].
Le , lors d’une réunion des divers mouvements de résistance gardois à
Nîmes, il est choisi comme premier président du comité départemental de libération[1]. Il bénéficie de l’appui du Parti communiste français, et rassure le Mouvement de libération nationale par ses orientations modérées[1]. Le , il préside la séance inaugurale du comité, faisant preuve
d’« impartialité », « sang-froid » et « méthode » selon Pierre Mazier[1]. Il s’élève par la suite contre les « excès » de
l’épuration[1].
Le , il s’engage cependant dans la Marine nationale, et donne sa démission du CDL au [1]. Il devient médecin-major d’un commando parachutiste[1].
Une fois démobilisé, il retrouve son cabinet à Nîmes, puis devient médecin-chef de la Sécurité sociale[1]. En 1998, il préface encore le tome III de la série de Pierre Mazier et Aimé Vielzeuf qui paraît chez Christian Lacour[4].
Fabrice Sugier, « Benedittini Antoine dit Le Corse », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.