En 1787, après ses études à l'Université de Louvain[1], Barthélemy fut reçu comme avocat au Conseil souverain de Brabant.
En 1794, Barthélemy devint échevin de la ville de Bruxelles, au moment où la Belgique fut envahie pour la seconde fois par les armées françaises. Barthélemy parvint à éviter une contribution de cinq millions mise sur la ville de Bruxelles au péril de sa vie.
Après les événements de 1795, il fut exclu par le gouvernement du conseil municipal. Il n'y rentrera que le , par décret impérial. Il fut alors chargé de la liquidation des dettes de Bruxelles. En 1822, Barthélemy devint receveur des hospices de Bruxelles. Par dispense, octroyée par le roi Guillaume, il put rester membre de la régence.
En 1815, Barthélemy fut cofondateur du premier journal belge libre, L'Observateur[2].
En 1820, il fut l'un des signataires d'une consultation donnée en faveur d'un publiciste belge, Vanderstraeten, poursuivi pour avoir critiqué le gouvernement des Pays-Bas. Les sept avocats qui signèrent cette consultation furent l'objet de poursuites et subirent un emprisonnement préventif de quelques semaines.
Lors de la révolution de 1830, Barthélemy fut envoyé au Congrès national par la ville de Bruxelles. Il fit partie de la délégation qui alla offrir au duc de Nemours la couronne de Belgique. Ensuite, il fit partie du second ministère du régent comme ministre de la Justice. À l'avènement du roi Léopold Ier de Belgique, il fut ainsi le premier ministre de la justice du régime constitutionnel.
Barthélemy meurt d'une apoplexie foudroyante[6] au château de Franc-Waret, où le marquis de Croix, condamné à mort lors de la Révolution française, avait trouvé asile.
↑Het Belgisch parlement 1894-1969, P. Van Molle, Gand, Erasmus, 1969.
↑Le Parlement belge 1831-1894. Données biographiques, Bruxelles, Académie royale de Belgique, Jean-Luc De Paepe, Christiane Raindorf-Gérard, 1996.
↑Biografisch repertorium der Belgische parlementairen, senatoren en volksvertegenwoordigers 1830 tot 1.8.1965, R. Devuldere, Gand, R.U.G., thèse de licence en histoire inédite, 1965.