Anne Osmont, toulousaine, voit le jour le . Elle est la fille d'Antoinette Espérou et Athanase Osmont, un négociant.
Après ses études, elle occupe un poste de journaliste dans la presse méridionale à L'Art Méridional et le Messager de Toulouse publient ses premiers textes[1].
Elle devient la maîtresse de Laurent Tailhade, et écrit la préface de Poèmes élégiaques, Vitraux (illustrations de Madeleine Leroux gravées par Louis Maccard, préface d'Anne Osmont, Paris, Association et cercle Grolier, 1926).
Elle s'installe à Paris en 1898 et collabore à La Fronde, et en 1902 à « La revue d’art dramatique »[2]. Elle fréquente Ernest Raynaud et Paul Verlaine. Elle publie des nouvelles dans « Le journal des débats politiques et littéraires » (L’enchanteur le )[3]. En 1907, le jury féminin de la Vie Heureuse (actuel Prix Femina) couronne et édite son recueil de poésies : Nocturnes[4].
Dans les années 1930, ses écrits dans la presse et ses conférences portent sur le symbolisme, la métaphysique et la magie[1]. Elle pratique la projection de son double astral. Elle écoute des personnalités du monde de l'occultisme à Paris comme Emma Calvé qui chante ou le maître hypnotiseur Hector Durville et sa revue Initiation et Science. Avec François Charles Barlet connu comme Albert Faucheux, elle étudie auprès de Max Théon et son organisation occulte The Hermetic Brotherhood of Luxor.
C'est dans la nature qu'elle trouve inspiration et consolation « Femme et souvent attristée par la vie, j'ai trouvé de grandes consolations dans la Nature, surtout aux heures intimes du soir, et dans la musique qui leur ressemble si étrangement. Le soir est l'heure où l'on pense à Dieu et la musique porte vers lui. »
Elle meurt le à Paris d'une intoxication à la suite d'une fuite de gaz.
Œuvres
Musique, poème (Mercure de France, 15 11 1906) En ligne sur Gallica
Nocturnes, recueil de poèmes Hachette, Paris, 1907
Le sequin d'or, roman. Hachette, 1908
Petite histoire d'Angleterre de Gilbert Keith Chesterton ; traduction d'Anne Osmont. G. Crès, Paris 1922
Le mouvement symboliste : Mallarmé, Villiers de l'Isle-Adam, Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue, René Ghil, Moréas et l'école romane ; préface de M. Ernest Raynaud. Maison du livre, Paris 1917 Lire en ligne
Entretien composé à l'occasion du cinquième anniversaire de la mort de Frédéric Forthuny, le . Nogent-le-Rotrou : impr. de Daupeley-Gouverneur 1924
Le langage des formes. H. Durville 1930
Le Symbolisme de la coupe, le langage des formes.
Le Symbolisme de la croix, le langage des formes.
Le Symbolisme du disque, le langage des formes
Le Symbolisme du glaive, le langage des formes
Le Symbolisme du sceptre, le langage des formes
Le Symbolisme du serpent, le langage des formes.
Le Rythme, créateur de forces et de formes. Éditions des Champs-Élysées, 1942
Plantes médicinales et magiques, Éditions des Champs-Élysées. 1944
Traité de physiognomonie. Ariane (impr. de Chaix) 1946
Clartés sur l'occultisme. Paris, Dervy 1947
Le Pater : commentaires ésotériques Éditions des Champs-Élysées (Impr. de l'Omnium littéraire) 1949
Envoûtements et exorcismes à travers les âges : rituel de défense. Précédé de Souvenirs personnels sur l'auteur par Sonia Bentkowski-Levritch / Paris, Omnium littéraire 1954
Soixante années d'occultisme vécu, mes voyages en astral. Éditions des Champs-Élysées 1955