À l'âge de 16 ans, il compose une pastorale, L'Amour vainqueur. Suit son chef-d'œuvre Diane et Endymion et l'opéraDanaé (1701). En 1698, il est hautboïste de la Grande Écurie du roi, puis en 1704, il succède à son père comme instrumentiste à la Chapelle royale[1],[3].
Il collabore avec son père dans ses fonctions de bibliothécaire de la Musique du roi à compter de 1702, et l'aide aussi à copier des partitions de la collection Toulouse-Philidor. Il est nommé « garde de la bibliothèque de musique du roi » en survivance[3]. Il obtient un privilège du roi pour faire imprimer sa musique () et publie en 1712 un premier recueil de pièces pour la flûte traversière, qui se termine par une sonate pour la flûte à bec. La même année, il intègre les Petits Violons[1].
En 1725, Anne Danican fonde le Concert spirituel, institution qui produisit jusqu'en 1790 une série annuelle de vingt-quatre concerts publics. Le terme « spirituel » indiquait que la musique religieuse y occupait une place prépondérante, au moins au début. Il crée deux ans plus tard le « Concert français », qui laisse plus de place à la musique profane, avec des représentations de cantates françaises. En 1728, quelques mois avant sa mort, il démissionne de la direction de ces deux concerts, où il est remplacé par Jean-Joseph Mouret[1].
↑ abcdef et g(en) Julian Rushton et Rebecca Harris-Warrick, « (3) Anne Danican Philidor » , sur oxfordmusiconline.com (Grove Music Online), (consulté le ).