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Fille du maire de Bolazec, François Ropars, qui est considéré comme à la tête de la famille la plus riche du village, Anne-Marie Ropars embrasse une carrière d'enseignante catholique après avoir travaillé en tant que secrétaire de mairie. Elle s'oppose ainsi à son frère Fanch qui, élu maire républicain, est quelquefois considéré comme un « rouge »[1]. Mariée à Claude Jaffrennou[2], notaire à Carnoët[3], elle est la mère de François Jaffrennou, dit Taldir, qu'elle élève en langue française[1].
Elle est faite bardesse en 1910 de la Gorsedd de Bretagne en remerciement de gwerzgwerzioù jugés en 2001 comme étant « gentils poèmes chrétiens et romantiques à souhait ». Ces gwerzioù[4] sont publiés à sa mort par son fils[1],[5], et repris dans l'anthologie Les bardes et poètes nationaux de la Bretagne armoricaine, publiée en 1918 et rééditée en 1977[2].
Notes et références
↑ ab et cFrañses Favereau, Anthologie de la littérature de langue bretonne au XXème siècle, Ar Skol Vrezoneg, (ISBN978-2-911447-57-0, lire en ligne), p. 63 ; 76 ; 110
↑ abc et dCentre de recherche bretonne et celtique, « Anna Ropars (1839-1913) », sur mshb.huma-num.fr (consulté le )
↑Centre de recherche bretonne et celtique, « Claude Jaffrennou », sur mshb.huma-num.fr (consulté le )
↑Philippe Le Stum, Le néo-druidisme en Bretagne: origine, naissance et développement, 1890-1914, Ouest-France, (ISBN978-2-7373-2281-5, lire en ligne)
↑(br) Anna Marie Ropars Jaffrennou, En envor euz Anna Ropars (an Itron Jaffrennou) Barzez a enor euz Gorsedd Breiz 1839-1915, Moullërez ar Bobl, (lire en ligne)