Fille du peintre Anton Raphael Mengs et de Margarita Guazzi, Anna Maria Mengs naît en 1751 à Dresde, dans l'Électorat de Saxe. Disciple de son propre père, elle montre dès 7 ans ses capacités pour le dessin et la couleur. En 1761, Anton Rapael Mengs est appelé à travailler pour la cour de Charles III et toute la famille s'installe à Madrid[1],[2].
En 1778, Anna Maria Teresa Mengs se marie à Rome avec le graveur espagnol Manuel Salvador Carmona, avec qui elle a sept enfants, puis s'installe à Madrid[3],[2]. En 1800, dans son Diccionario histórico de los más ilustres profesores de las Bellas Artes en España, Juan Agustín Ceán Bermúdez écrit à son sujet :
« Après s'être installée à Madrid, bien que les obstacles se soient multipliés avec sept accouchements et avec l'éducation de ses enfants, elle n'a pas cessé de peindre en miniature et au pastel avec bon goût et intelligence[4]. »
Mengs produit des paysages, des portraits au pastel et des miniatures[6]. Ses œuvres se distinguent par « la précision du dessin et la délicate harmonie chromatique », et Mengs est considérée comme la plus brillante miniaturiste de la seconde moitié du XVIIIe siècle en Espagne[2].
↑ a et b(es) Juan Agustin Cean Bermudez, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Diccionario historico de los mas ilustres profesores de las bellas artes en Espana, vol. 3, Madrid, Imprenta de la viuda de Ibarra, (lire en ligne), p. 120.
↑(es) Matías Fernández García, Parroquia madrileña de San Sebastián : algunos personajes de su archivo, Madrid, (ISBN84-87943-39-X, lire en ligne), p. 173.
Annexes
Bibliographie
(es) Juan Carrete Parrondo, El grabado a buril en la España ilustrada: Manuel Salvador Carmona, Madrid, Fábrica Nacional de Moneda y Timbre, 1989, p. 26-28.
(es) Pelayo Quintero Atauri, Mujeres ilustres. Apuntes biográficos sobre las pintoras Teresa Nicolau Parodi y Ana María Mengs, Madrid, Imprenta Ibérica, 1907.