Anita Elizabeth Harding, née le et morte le est une neurologue britannique d'origine irlandaise. Elle est professeur de Neurologie Clinique à l'Institut de Neurologie de l'université de Londres[1]. Elle est connue pour la découverte, avec Ian Holt et John Morgan-Hughes de la première mutation de l'ADN mitochondrial dans une maladie humaine et du concept d'hétéroplasmie tissulaire de l'ADN mitochondrial mutant. Cette découverte est publiée dans Nature en 1986[2].
Elle meurt d'un cancer colorectal, six jours avant son 43e anniversaire et peu de temps avant de devenir la titulaire officielle de la Chaire de Neurologie Clinique à l'Institut de Neurologie de Queen Square, à Londres. En apprenant le diagnostic de sa maladie en phase terminale, elle aurait déclaré : « au moins je n'aurai pas à acheter Windows 95 ».
En 1995, elle se voit décerner à titre posthume la médaille de l' Association des Neurologues Britanniques pour sa contribution aux progrès des connaissances en neurologie.
Travaux
Anita Harding a fait plusieurs contributions majeures en neurogénétique. Les principales sont :
Identification des répétitions de trinucléotides dans les maladies neurodégénératives (maladie de Huntington).
Elle est également très prolifique en génétique des populations sur la distribution ethnique des maladies. Elle a publié plus de 200 articles et édité 3 livres.
Références
↑Poulton J, Huson SM, « Anita Harding (1952-95): In Memoriam », Am J Hum Genet, vol. 58, no 1, , p. 235–236 (PMCID1914930)
↑Alastair Compston, « Anita Harding (1952-1995) », ACNR, vol. 9, no 4, , p. 28 (lire en ligne)