Fils de François Pierre Janet, marchand d'estampes sur Paris et de Marie Élisabeth Lecors, Ange-Louis Janet est admis en 1833 à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Ingres, d'Alexandre Colin et d'Horace Vernet avec lequel il exécuta des dessins de l'Histoire de Napoléon[4]. Il débute au Salon en 1836 et il continue d'y participer jusqu'en 1870. Il peint des scènes de chasse, des costumes militaires et des portraits[5] et compose des tableaux retraçant des épisodes de l'histoire française, comme la guerre de Crimée de 1853-1856[6], la campagne d'Italie de 1859 ou l'expédition du Mexique de 1861 à 1867.
Vers la fin de la Monarchie de Juillet, le maréchal Soult, alors membre du gouvernement, le chargea de réaliser des dessins de nouveaux uniformes pour 1848[4], projet inabouti à cause de la Révolution de cette même année.
Son frère cadet, Gustave Janet, illustrateur, graveur et lithographe, travailla avec lui.
Galerie
Œuvres d'Ange-Louis Janet
Projet d'uniformes (abandonné) pour l'infanterie de ligne de 1848.
Salon de 1846 : Autre sujet de chasse, mort du Renard; L'émerillon; La petite porte du parc; Sujet de chasse; L'amazone, portraite de Mme de C...
Salon de 1847 : Le baiser pris; Le baiser rendu; Portrait de M. N..., maître des requêtes, chef du cabinet du ministre des finances; Promenade à cheval
↑ a et bGustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Volume 2, Hachette et Cie
↑Georges Touchard-Lafosse, Chroniques de l'Œil-de-Bœuf : des petits appartements de la cour et des salons de Paris sous Louis XIV, la Régence, Louis XV, et Louis XVI, illustré par Janet-Lange, dans Le Panthéon populaire, 17e série, Plon frères, Paris (en ligne sur archive.org).
↑Histoire de la Guerre d'Orient, illustrée par Janet-Lange, ornée de cartes géographiques par A.-H. Dufour, G.Barba, Paris, 1856 (en ligne sur archive.org).
David Karel, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord: peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, et orfèvres, Presses Université Laval, 1992, p. 413 (en ligne sur books.google.nl).