À Fontainebleau, André Tappin est greffier de la prévôté au moins depuis 1731, titulaire de cette charge grâce la famille de son épouse Marguerite Delaplanche[1],[2]. Dans cette ville, le , il acquit l’office de greffier de Jean Tribou contre 15 000livres[3]. On le retrouve ainsi greffier en chef de la prévôté et contrôleur des exploits[2]. Il est suspendu par le procureur du roi et le prévôt, mais il réussit à être rétabli dans sa charge par le parlement[4].
À côté de cela, Tappin s’improvise poète (ou versificateur) et adhère à la compagnie de Charles Collé et de ses amis[2]. Pourtant, ces derniers font imprimer une petite brochure signée Chevalier de Ment (nom de plume de Duplat de Monticourt) où ils le ridiculisent en le surnommant moqueusement Balbin[1],[5],[6].
↑Emmanuel Henri de Grouchy, « Extraits des minutes des notaires de Fontainebleau (XVIIe-XVIIIe siècle) », Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, Fontainebleau, Bourges, vol. 11, , p. 324 (lire en ligne, consulté le )
[Herbet 1912] Félix Herbet (préf. Gaston Sénéchal), L'Ancien Fontainebleau : Histoire de la ville, rues, maisons, habitants au XVIIe siècle, Fontainebleau, Bourges, , 537 p. (lire en ligne), « Carrefour du Grand-Portail », p. 241-264.