André Géraud dirigeait le service étranger du quotidien L'Écho de Paris.
Ce nationaliste, politiquement à droite, combattit tous les régimes fascistes. Il collabora successivement aux quotidiens suivants : le Daily Telegraph, L'Écho de Paris, Temps, L'Ordre d'Émile Buré à la fin des années 1930, pour lutter contre l'esprit munichois[2], à la revue L'Europe nouvelle (il en est le rédacteur à partir de )[3].
Son hostilité à Franco, soutenu par L'Écho de Paris, le marginalisa. Pendant l'Occupation, il s'exila à New-York, où il publia en 1943 un livre, Les Fossoyeurs, défaite militaire de la France, armistice, contre-révolution[4] qui reste un ouvrage de référence sur la France des années 1930, son personnel politique et militaire, et la situation de la presse.