Fils d'un journaliste qui fut après la Première Guerre mondiale secrétaire général du Comité des forges, André Hochschiller subit l'influence de sa mère proche des milieux communistes et adhère aux Jeunesses communistes de France en 1933[2], puis au Parti communiste l'année suivante[3]. En 1936, il fait ses débuts journalistiques au Peuple, journal de la CGT. Cet organe de presse était avant 1936 le quotidien des « confédérés ». À partir de 1936, c'est l'Organe officiel de la Confédération générale du travail[4]. André Hoschiller apprend le métier au côté de Maurice Harmel, journaliste d'expérience, qui avait été un des fondateurs de La Vie ouvrière.
Plaque en mémoire du Comité parisien de la Libération au no 3 de le rue du Château-d'Eau à Paris.
Jusqu'en , il participe à la nouvelle administration de la capitale. Bien qu'élu conseiller municipal lors des élections d', il ne persiste pas dans une carrière politique et reprend son activité de journaliste dans la presse communiste. Après avoir été, brièvement, rédacteur en chef du quotidien Front national, organe du mouvement de résistance au même nom (), il entre à l'Humanité à la fin de l'année 1946.
André Carrel est à partir de 1957 rédacteur en chef de L'Humanité Dimanche. Il le reste jusqu'en 1981. De 1985 à 1998, il est président directeur général de la société éditrice de l'Humanité[5].
Il était président d'honneur de l'Association des Amis du Musée de la Résistance Nationale.
Ouvrage
André Carrel, Mes humanités : itinéraire d'un homme engagé, Paris, L'Œil d'or, coll. « Memoires et miroirs », , 285 p. (ISBN978-2913661301), avant-propos de Raymond Aubrac