Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort mais se prononce pour l'appel au peuple et pour le sursis à l'exécution. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[4] qui le dénonce plus tard dans son journal comme membre de la « faction des hommes d'État »[5]. Il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[6].
En octobre, au terme du rapport d'Amar, prononcé au nom du Comité de Sûreté générale, Laurence est décrété d'arrestation ainsi que ses collègues qui ont protesté contre les journées du 31 mai et du 2 juin 1793[7]. Lui et ses collègues sont réintégrés à la Convention en frimaire an III (décembre 1794)[8].
Laurence est envoyé en mission dans les départements de la Haute-Garonne, du Gers et du Tarn entre germinal[9] et messidor an III[10] (entre avril et juillet 1795). Lors de son passage à Toulouse, il mène une campagne contre les jacobins[11].
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 49.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 70.
↑Michel Pertué, « La liste des Girondins de Jean-Paul Marat », Annales historiques de la Révolution française, vol. 245, no 1, , p. 379–389 (DOI10.3406/ahrf.1981.4254, lire en ligne, consulté le )
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 521.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 103, séance du 18 frimaire an III (8 décembre 1794), p. 213.
↑Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 22, Représentants en mission, séance du 4 germinal an III (13 avril 1795), p. 47.
↑Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 25, Représentants en mission, séance du 24 messidor an III (12 juillet 1795), p. 382.
↑Michèle Pradalier-Schlumberger, « La réaction thermidorienne à Toulouse », Annales historiques de la Révolution française, vol. 204, no 1, , p. 265–283 (DOI10.3406/ahrf.1971.4382, lire en ligne, consulté le )