Dans le nom hongroisKovácsAndrás, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français AndrásKovács, où le prénom précède le nom.
Après avoir étudié à Cluj, András Kovács s'inscrit à l'Académie de théâtre et de cinéma de Budapest en 1946. Bien qu'il reçoive son diplôme de réalisateur en 1950[2], il deviendra, de 1951 à 1957, directeur du département des scénarios dans les studios de la capitale hongroise.
Il réalise son premier film en 1960, lorsqu'il remplace au pied levé Márton Keleti, malade, sur le tournage d'Averse (Zápor). Sa carrière doit être « créditée de deux œuvres fondatrices, et ce dans deux champs opératoires du cinéma hongrois : le direct - avec Les Intraitables (1964), film de cinéma-vérité - et la fiction à forte détermination historique - avec Jours glacés (1966), sombre histoire de militaires accusés d'avoir participé, en 1942, à un massacre en Yougoslavie occupée »[3].
Par la suite, András Kovács continuera de tourner des films « questionnant la société hongroise, soit dans les moments difficiles de son histoire récente, soit dans son présent »[3]. Parmi ceux-ci, citons Les Yeux bandés (1974) ou Le Haras (1978), film historique teinté de lyrisme et marqué par l'amour des chevaux. András Kovács a également réalisé des films pour le petit écran et de nombreux documentaires.