Né à Széplak le 7 avril 1799, András Bartay commence sa carrière comme fonctionnaire tout en recueillant des chants traditionnels hongrois et en s'intéressant à la musique[1].
En 1829, il prend la direction de la première académie de chant de Pest[1].
En 1834, il publie l'un des premiers recueils de chants traditionnels hongrois ainsi qu'un livre sur la théorie musicale : Magyar Apollo[1].
Il est patriote militant et participe à la lutte pour l'indépendance de la Hongrie en 1848. Après la défaite, il émigre en France puis en Allemagne[1].
Son fils, Ede Bartay, est aussi un collecteur de chansons traditionnelles hongroises.
Œuvres
Il compose notamment trois opéras :
Aurelia, oder Das Weib am Konradstein (Pest, 16 décembre 1837)
Csel (« La Ruse » ; Pest, 29 avril 1839)
A magyarok Nápolyban (« Les Hongrois à Naples » ; jamais représenté)