Selon le peintre du XVIe siècle Giorgio Vasari, Andrea Orcagna est la plus forte personnalité de Florence au milieu du XIVe siècle. Il le présente comme doué pour la peinture, la sculpture, l’architecture et la poésie[1].
Travaillant d'abord avec son frère Bernardo, il montre son talent sur plusieurs fresques à Florence, ce qui pousse la ville de Pise à lui confier des travaux, notamment un Jugement dernier, dans le Camposanto. Puis il reproduit ces compositions dans la basilique Santa Croce de Florence, remplaçant les visages des personnages. Selon Vasari, il représente parmi les damnés de l'Enfer un huissier qui a saisi ses biens, ainsi que le notaire et le juge qui ont contribué à sa condamnation[1].
L'une de ses œuvres majeures demeure le tabernacle de l'église d'Orsanmichele à Florence.
la Vierge à l’Enfant avec des anges (collection Kress, Washington),
le polyptyque Saint Matthieu, avec quatre épisodes de sa vie au musée des Offices de Florence. Il fut commandé le par les membres consulaires de l'Art du Change pour décorer un pilier de l'église d'Orsanmichele. Il fut achevé en par Jacopo. La prédelle vit l'intervention d'un collaborateur de l'atelier familial, le Maître de la prédelle de l'Ashmolean Museum[2].
Avec son frère Matteo
la mosaïque centrale de la façade de la cathédrale d'Orvieto (1358).
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 36