Andrea Gmür-Schönenberger , née le 17 juillet 1964 à Wattwil (originaire de Lucerne , Amden et Kirchberg (Saint-Gall) , est une personnalité politique suisse , membre du Centre .
Elle est députée du canton de Lucerne au Conseil national de novembre 2015 à décembre 2019 puis au Conseil des États .
Biographie
Origines et famille
Andrea Gmür-Schönenberger naît Andrea Schönenberger le 17 juillet 1964 à Wattwil, dans le canton de Saint-Gall. Elle est originaire de deux autres communes de ce canton, Amden et Kirchberg, et de Lucerne[ 1] .
Elle est mariée à Philipp Gmür, directeur général du groupe d'assurance Helvetia , avec qui elle a quatre enfants. Elle est la fille de Jakob Schönenberger (de) [ 2] , conseiller aux États de 1979 à 1991. Son beau-frère[ 3] , Felix Gmür , est l'évêque du diocèse de Bâle depuis novembre 2010 [ 4] , [ 5] , [ 6] .
Elle vit à Lucerne[ 5] .
Elle grandit dans le Toggenburg [ 4] . Elle obtient une maturité gymnasiale de type B (latin -anglais ) à Wattwil en 1983, puis étudie l'anglais et le français à l'Université de Fribourg , où elle décroche une licence en 1989 et un diplôme d'enseignante au gymnase la même année[ 5] .
Elle enseigne de 1991 à 2007 l'anglais et le français dans différents gymnases. Elle est directrice générale de la fondation Josi Meier à Lucerne depuis 2007 . Elle est également membre du conseil universitaire de l'Université de Lucerne depuis 2009[ 5] .
Parcours politique
Elle siège au Conseil cantonal de Lucerne de 2007 à 2015[ 1] .
Élue pour 138 voix au Conseil national en octobre 2015 [ 7] , elle y est membre de la Commission des affaires juridiques (CAJ) et la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[ 1] .
En octobre 2019 , elle est élue au Conseil des États, distançant nettement son concurrent de l'UDC Franz Grüter . Elle y est à nouveau membre de la CSEC, mais également de la Commission de la politique de sécurité (CPS), qu'elle préside depuis fin 2023[ 1] et de la Commission de politique extérieure (CPE). Elle est largement réélue au premier tour en octobre 2023 [ 8] . Lors de cette nouvelle législature , elle quitte la CPE pour rejoindre la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[ 1] .
En 2020, elle est la première femme à accéder à la présidence du groupe du Centre de l'Assemblée fédérale, s'imposant devant Leo Müller [ 7] . Elle démissionne de cette fonction en mars 2021 avec effet à fin avril 2021 [réf. souhaitée] .
Profil politique
Spécialiste des questions de formation, elle est également connue pour demander de meilleures liaisons ferroviaires pour son canton[ 9] .
Lors de la pandémie de COVID-19 , elle se distingue en demandant sur Twitter une obligation de vaccination pour le personnel soignant[ 9] .
Notes et références
Notes
↑ Du 17 janvier 2020 au 30 avril 2021.
Références
↑ a b c d et e « Biographie de Andrea Gmür-Schönenberger », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse .
↑ ATS, « Coupole fédérale – Un Haut-valaisan à la tête du groupe parlementaire du Centre », sur 24 heures , 21 mai 2021 (consulté le 13 juin 2021 )
↑ (de) Pascal Tischhauser, « Die grosse Mitte-Fraktion steht », Blick , 8 novembre 2019 (lire en ligne )
↑ a et b (de) Erich Aschwanden, « Die CVP als Herzensangelegenheit » , sur Neue Zürcher Zeitung , 28.102015 (consulté le 13 juin 2021 )
↑ a b c et d (de) « Persönlich », sur site personnel (consulté le 13 juin 2021 )
↑ « Felix Gmür est le nouvel évêque de Bâle », sur rts.ch , 23 novembre 2010 (consulté le 13 juin 2021 )
↑ a et b (de) Markus Häfliger, « Das ist die neue starke Frau im Bundeshaus », Tages-Anzeiger , 17 janvier 2020 (ISSN 1422-9994 , lire en ligne , consulté le 13 juin 2021 )
↑ (de) « Ständerat Kanton Luzern - Gmür und Müller können ihre Sitze verteidigen », sur Schweizer Radio und Fernsehen , 21 octobre 2023 (consulté le 1er janvier 2024 )
↑ a et b (de) « Ständerat Kanton Luzern - Die alten Luzerner Ständeräte werden wohl auch die neuen sein », sur Schweizer Radio und Fernsehen , 18 août 2023 (consulté le 1er janvier 2024 )
Liens externes