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Née « de père non dénommé »[1], Élisa prend le nom de Fournier au mariage de sa mère Elisa Marie Louise Berthelot avec Marc Fournier en 1904[3].
Andrée Spinelly fait ses débuts au mois de [4], dans Les Petites Laripette, opérette bouffe de Paul Morize et Henry Vernel[5], où elle est remarquée : « Mlle Andrée Spinelly, une jeune artiste de seize ans, vient de se révéler bien adroite comédienne dans Les Petites Laripette, le succès actuel de Parisiana »[6].
Autour de 1910, elle est régulièrement la vedette, sur scène, « de comédies légères et de revues[7] ».
Elle est à l'origine de la carrière de Charles Gesmar, qui dessine ses costumes à partir de 1915 - alors qu'il n'a que quinze ans - puis, en 1917 et 1922, des affiches la représentant[8],[9]. À la même époque, elle entame une liaison avec Raimu qu'elle fait jouer à ses côtés, notamment dans Plus ça change ! de Rip (1915) et dans L'École des cocottes (1920)[10].
Son charme est célébré par la critique : « Quelle attraction exercent nos vedettes sur le monde entier ! Le petit nez de Spinelly a plus d'importance encore que celui de Cléopâtre. Que dirons-nous de ses jambes, joyaux célèbres où il y a, disait un critique, plus d'esprit que dans une pièce de Voltaire »[11].
Pendant les années 1930, elle joue dans quelques films. C'est peut-être sa liaison avec le romancier Pierre Benoit, rencontré lors de l'adaptation cinématographique de La Châtelaine du Liban, qui la conduit à se retirer dans les Pyrénées-Atlantiques en 1948[4].