Travaillant au début dans le monde de l'édition, elle participa activement à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, puis devint journaliste au journal Le Monde, avant de participer à la défense du patrimoine culturel parisien.
Elle est la compagne d'une autre résistante, Éveline Garnier, nièce du philosophe Jacques Maritain, rencontrée dans les milieux catholiques gravitant autour de ce dernier.
Pendant la Seconde Guerre mondiale
Andrée Jacob, recherchée du fait de ses origines juives, vit sous un faux-nom et ne porte pas l'étoile jaune. Elle permet de sauver des juifs et est très active au sein du réseau Nap (Noyautage des administrations publiques)[2],[3]. Son fait de guerre le plus célèbre est la Libération de la Bibliothèque nationale de France fin août 1944 lors de la Libération de Paris, où elle arrête, à la tête d'un peloton FFI, le directeur vichyste Bernard Faÿ et sauve les archives de la bibliothèque[4].