Il vit à Paris jusqu'à l'âge de 14 ans[3] et s'installe en 1956 à Genève avec son père[4], dans le quartier de La Jonction[2].
Il se marie en 1964. Père de deux enfants, il divorce 24 ans plus tard[2].
Formation et parcours professionnel
Après avoir échoué aux examens pour entrer au collège, il fait un apprentissage de mécanicien de précision[2]. Ouvrier dans la métallurgie (formation terminée en 1960)[4] (usine Gardy).
Il porte le titre de maire de Genève à cinq reprises, soit en 1990-1991, 1994-1995, 1998-1999, 2002-2003 et 2006-2007[n 2].
Surnommé Dédé[3], il a toujours milité pour le développement du sport pour tous. Il est aussi connu pour avoir initié et soutenu le projet du Stade de Genève[8].
Il meurt le , à l'âge de 83 ans, à l'Hôpital de Riaz, dans le canton de Fribourg[8].
Polémiques
Il est inculpé le pour abus d'autorité dans le cadre d'une affaire de quelques dizaines d'amendes de stationnement annulées[réf. nécessaire]. Il n'utilisait pas la voiture officielle de la ville de Genève pour ses déplacements professionnels, ce qui lui a valu une vingtaine d'amendes depuis 1987[réf. nécessaire]. L'inculpation fait suite à une campagne de presse menée depuis mars 2006 par deux quotidiens et a eu lieu deux jours avant la date prévue pour l'élection du maire par le Conseil administratif[réf. nécessaire]. André Hediger est quand même élu maire de Genève le 24 mai[9].
Cette décision est mal accueillie par certains qui voient dans son élection un risque pour l'image de Genève, déjà ternie par d'autres affaires financières[10]. Ainsi, son collègue Pierre Muller est pointé du doigt pour son abstention lors de l'élection, qui profite à André Hediger au détriment de Patrice Mugny, mais se défend par la suite en remettant en cause le déroulement du vote et en rappelant que Patrice Mugny n'a jamais été candidat au poste de maire[11].
Il est condamné en 2009 à trente jours-amende avec sursis pour cette affaire[12].