Chanoine de la Cathédrale d'Aoste et Chancelier épiscopal. Il est mis en cause lors de la découverte des malversations commises dans les comptes de l'évêché après la mort du prêvot Maurice Gerbore le . Il est arrêté avec deux autres ecclésiastiques, Alexandre Jaccod, professeur de mathématiques et Nicandre Personnettaz, maître d'école élémentaire à Châtillon. Il est emprisonné en mai1907. Le scandale qui touche de près la famille de l'évêque est attisé par les passions anticléricales de la presse locale, notamment du journal le « Mont Blanc » et provoque l'envoi par Monseigneur Duc, d'une lettre de demande de démission au Pape le . Contrairement aux deux autres inculpés condamnés en 1908, André Dominique Noussan, libéré sous caution, est finalement acquitté par un non-lieu prononcé avant le 1er avril1908. Il poursuit ensuite une brillante carrière au sein de l'évêché d'Aoste et il est même nommé, en 1922, président de l'Académie Saint-Anselme, après le décès de François-Gabriel Frutaz, charge qu'il occupe jusqu'à sa mort survenue en 1933. Ses œuvres les plus connues sont:
Fragments et notes d'Histoire Valdôtaine publiée par l'Imprimerie Catholique d'Aoste (1906).
Les deux seigneurs Prosper et Claude-Léonard de Challant, barons de Fénis dans Bulletin de l'Académie de Saint-Anselme, XXI (1926).
Notes et références
↑ Acte de décès n° 207 Part I d'Aoste du 5 novembre 1933/An XII.