Son père, sabotier, l’initia dès son plus jeune âge à la sculpture du bois et notamment à la sculpture de petits sujets[2]. En 1862, alors qu'il n'avait que 12 ans, il rencontra l'écrivain Aimé Giron qui le présenta à un sculpteur réputé de la région, Jean-Antoine Cubizolle (ou Cubisole)[2]. Plus tard, autour de ses 22 ans, il passera deux ans aux Beaux Arts grâce à la générosité d'un mécène[3]. En 1873, il est le lauréat du Prix Crozatier.
À son retour des Beaux Arts, il choisit la voie religieuse et devient frère jésuite. Ses supérieurs l'encouragent grandement à continuer ses œuvres artistiques[3] et c'est d'ailleurs avec l'accord du Pape[réf. souhaitée] qu'il réalise environ une cinquantaine de statues. Sa carrière artistique lui permet de voyager à Gand, à Paris et à Rome.
Une exposition rétrospective a eu lieu du au dans le Musée Crozatier au Puy-en-Velay. Aujourd'hui encore, la plupart de ses œuvres se trouvent dans ce musée.
Principales œuvres
La plupart de son œuvre se compose de bustes et de portraits d'inspiration religieuse[4].