Édifié en remplacement d'un lieu de culte plus ancien[2], il ne reste de ce bâtiment du XIIe siècle que le clocher et quelques travées. Au XVIIe siècle, la partie occidentale de l’église est supprimée pour laisser le passage à une nouvelle route, qui deviendra la route nationale 186. La nef était de construction très postérieure au clocher, peut-être ajoutée par suite de l'accroissement du village[3]. L'église fut maintes fois transformée pour être presque totalement détruite en 1968, afin d'élargir la rue[4]. À cette occasion, des sarcophages mérovingiens y ont été retrouvés[5]. Les éléments architecturaux qui subsistent furent sauvés grâce à un groupe de bénévoles[6]. D'autres encore furent découverts, ainsi que des ossements humains, lors de travaux de stabilisation du clocher[7].
En 2016, des projets de restauration audacieux permettent de sauvegarder l'ancien clocher en tirant parti de l'aspect dramatique de ses ruines[8],[9].
Bien que l'édifice ne soit plus utilisé pour la liturgie, il appartient à la Paroisse Saint Pierre-Saint Paul, ainsi que l’église du même nom qui, édifiée entre 1967 et 1968 par l’architecte Jean Hébrard, lui a succédé[10].
L’abbé Lebeuf, dans son ouvrage Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris[11], signale au XVIIIe siècle qu'il ne reste du bâtiment que la tour, suivie d'une chapelle, qu'il date du XIIIe siècle, peut-être du XIIe siècle. Il estime que le chœur, quoiqu'encore de style gothique, aurait été un agrandissement tardif, dû à l'augmentation de la population.
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