Anatoli Leonidovitch Nossovitch (en russe : Aнатолий Леонидович Носович, 1878, Finlande – 1968, Nice) est un officier russe ayant servi dans l'armée impériale pendant la Première Guerre mondiale puis dans les rangs de l'Armée rouge. Devenu russe blanc, il part ensuite en exil à Nice où il passe le restant de son existence. Il y ouvre un garage et continue d'être actif dans la communauté russe blanche française.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il est colonel des Uhlans de la Garde impériale(ru), puis général-major de la 117e Division d’infanterie. En 1918, il s'engage dans les rangs de l'Armée rouge, mais sera suspecté de travailler pour les blancs[2]. Arrêté sur ordre de Staline le , il est relâché quatre jours sur intervention de Trotsky[3]. Il est alors nommé adjoint du général Sitine(ru) qui a la direction du front sud(en)[3] et devient chef d'état-major de l'armée de Tsarytsine[4]. Il passe ensuite, à la mi-, du côté des armées blanches[3],[4] commandées par les généraux Dénikine, puis Wrangel. En 1919, il est à la tête de la région et de la garnison de Novorossiïsk, et dirige les activités de contre-espionnage et de guerre anti-partisans sur les lignes arrières blanches[2].
Émigré en France, Anatoli Nossovitch s'installe à Nice où il tient un garage et participe à la vie des organisations locales d'émigrés militaires russes. Il dirige des cours s'adressant aux sous-officiers (1933) et est également membre de l'Association des officiers des anciens régiments de la Garde imperiale russe[2].