Anatole Guillot

Anatole Guillot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Anatole Frédéric GuillotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités

Anatole Frédéric Guillot, né le à Étigny[1] et mort le à Paris (15e arrondissement[2], est un sculpteur, peintre et céramiste français.

Biographie

Né à Étigny (Yonne) le , Anatole Guillot est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers des sculpteurs Alexandre Falguière et Jean Gautherin.

Sociétaire de la Société des artistes français de 1882 jusqu'à sa mort, il obtient au Salon une médaille de troisième classe en 1889, une médaille de bronze en 1900 à l'occasion de l'Exposition universelle, puis une médaille de deuxième classe en 1901.

Il travaille régulièrement entre 1903 et 1906 pour la Manufacture de Sèvres, où il réalise de nombreux modèles de médaillons, de statuettes et de pièces de forme.

Son style académique et sa maîtrise dans la réalisation d'œuvres monumentales lui valent de nombreuses commandes publiques. Sa notoriété lui permet d'être choisi pour réaliser, avec d'autres sculpteurs en renom, une partie des frises de céramique de la monumentale porte de la Concorde[3] qui donnait accès à l'Exposition universelle de Paris en 1900[4]. Huit hauts reliefs de cette Frise du travail, réalisées en grès émaillé dans les ateliers d'Émile Muller, ont été placés par Salvador Dali dans le décor du patio de son théâtre-musée à Figueras en Espagne.

Il remporte successivement en 1900, puis en 1904, avec ses confrères Edme Marie Cadoux, Henri Varenne et Albert Guilloux, les concours pour la restitution des 14 grands trophées de balustrade du corps central des façades donnant sur les parterres du nord et du midi du château de Versailles.

Anatole Guillot a également produit des statuettes orientalistes, de fantaisie, de personnalités ou de sujets divers éditées en bronze ou en régule.

Il meurt d'une pneumonie le au 12, rue Dulac à Paris[2], où il avait installé son atelier.

Œuvre

Œuvres dans l'espace public

Œuvres d'édition

  • La Faneuse, statuette en albâtre.
  • Le Moissonneur ou Le Faucheur, bronze à patine brune.
  • Le Forgeron, régule à patine brune.
  • Chasseur Kabyle, bronze.
  • Jeune Orientale aux Bijoux, buste en régule polychrome.
  • Victor Hugo, buste en bronze.
  • Jeanne d'Arc, statuette en bronze.
  • Les Chasseurs, paire de statuettes en bronze.
  • Le Fantassin et Le Marin, paire de statuettes en bronze.
  • Homme combattant un aigle, régule.
  • Femme à la cruche, bronze.
  • L'Étoile du Berger, régule à patine brune.
  • Centaure, bronze.
  • Fleurissez-vous, Messieurs !, bronze.

Notes et références

  1. « 2 E 160/ 5 - Étigny : N ( 1851-1875 ) - 5 Mi 399/3 - 1851-1875 Archives départementales de l'Yonne », sur Archives départementales de l'Yonne (consulté le ).
  2. a et b « Guillot », acte de décès, état civil numérisé de Paris 15e, p.26/31.
  3. Dite aussi porte Binet, du nom de son architecte René Binet.
  4. a et b Notice et photographies in « La porte Binet », sur expositions-universelles.fr.
  5. « Moissonneur », notice sur musee-orsay.fr.
  6. « Monument à Vauban – Saint-Léger-Vauban », notice sur e-monumen.net.
  7. « Étude d'un maçon pour la Porte monumentale », notice no 01890000844, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « La Frise du Travail », notice no 000SC027697, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

Bibliographie

  • Catalogue des bronzes et cuivres du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps Modernes, Paris, musée du Louvre, 1904.
  • La Sculpture française au XIXe siècle. Catalogue de l'exposition du Grand Palais, Paris, 1986.
  • Dictionnaire Bénézit, 1999.

Liens externes

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