Situé dans l'intérieur des terres et en hauteur (environ 275 m d'altitude), le village d'Anacapri surplombe le port de l'île, Marina Grande.
L'étymologie du nom de Capri remonte aux anciens colons grecs qui furent les premiers habitants de l'île. Il ne dérive donc pas du latin (capreae = chèvres), mais du grec ancien κάπρος (kapros = sanglier). Selon Pline l'Ancien, ces colons seraient des Téléboens (Τηλεβόαι ; Tēlěbǒae, -ārum), venus des îles Téléboïdes (Tēlěbǒides insǔlae) proches de Leucade, à savoir Taphias (Taphǐae) et Oxǐae. Le nom d'Anacapri dérive du grecano = en altitude. Le village est d'ailleurs très semblable à ceux des îles grecques avec ses maisons cubiques blanchies à la chaux, parfois surmontées de coupoles.
Chaque habitant d'Anacapri raconte une histoire au passant, grâce à une petite plaque posée à l'entrée de sa maison. Souvent avec un sens inné de la poésie : « Que vive celui qui aime, que meure celui qui n'aime pas, que périsse celui qui empêche d'aimer ». Parfois avec beaucoup d'autodérision : « Gouverner les Italiens n'est pas possible, et c'est inutile »[2].
Le médecin et écrivain suédois Axel Munthe fit construire à Anacapri la Villa San Michele et y séjourna une grande partie de sa vie.
Le peintre français Guillaume Dubufe (1853-1909) y posséda une grande villa.
Curiosités
Un service d'autobus dessert Anacapri à partir de Marina Grande et de Capri, en empruntant une route aux multiples virages en épingle à cheveux.
L'une des attractions de la commune est le télésiège du mont Solaro (seggiovia), lequel mène au mont Solaro, le point culminant de l'île avec 589 mètres de hauteur. Il offre un panorama pittoresque sur la côte sud qu'il surplombe.