Fille de Pierre Noël Lejault, propriétaire et maire de la commune de Champallement et de Sophie Amandine Charles[1], Modeste Amandine Pierrette Théolinde est issue de la communauté des Jault, communauté de la Nièvre qui avait conservé sa constitution patriarcale du Moyen Âge jusqu'à sa dissolution en 1847[3].
Elle expose au Salon à partir de 1867 sous le nom d'Anaïs Beauvais[7], et y participe régulièrement jusqu'en 1891. Elle obtient une mention honorable à l'Exposition universelle de 1889[8].
Après le décès de son premier époux, elle se remarie en 1889 avec le peintre Charles Landelle[9]. Les artistes Léon Bonnat et Barrias sont témoins à leur mariage. Dans son salon du quai Voltaire ou dans sa propriété de Chennevières, sur les bords de la Marne, elle s’entoure artistes, écrivains et intellectuels[10].
Elle décède à 65 ans le 13 juin 1898, à son domicile parisien du quai Voltaire[2].
A la vente après décès de Charles Landelle, un paysage des bords de Marne par Anaïs Beauvais fait partie des peintures présentées[11].
↑Catalogue des tableaux et études, pastels, aquarelles et dessins par Charles Landelle, tableaux..., objets d'art et d'ameublement, faïences, objets divers, meubles, anciennes tapisseries des Flandres, provenant de l'atelier Charles Landelle... / [expert] Georges Petit, (lire en ligne)
« Beauvais (Mme), née Anaïs Lejault », in Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l’École française, supplément, Renouard, Paris, 1887, p. 50 (Google Books).
Oriane Beaufils, « Anaïs Beauvais », in Évelyne Bloch-Dano, Oriane Beaufils, Jeanne Proust & Anaïs Beauvais. Deux femmes, un portrait, Société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray, Illiers-Combray, 2021 (ISBN978-2-492318-12-2), p. 13–17 (PDF).