Aminata Niakaté est issue d’une famille de paysans maliens de l’ethnie Soninké. Son père, arrivé en France dans les années 1970, est ouvrier agricole puis manutentionnaire à Paris pour un sous-traitant de la SNCF. Sa mère est femme au foyer puis femme de ménage à temps partiel jusqu’à son décès en 2012[1]. Aminata Niakaté est l'aînée d’une fratrie de 16 enfants[2].
Aminata Niakaté obtient un baccalauréat littéraire en 1999. Souhaitant dès le plus jeune âge devenir avocate, elle poursuit des études de droit en tant que boursière à l’Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne[2]. Juriste en cabinet d’avocats depuis 2006, elle est admise au barreau en janvier 2010, après avoir obtenu son certificat d’aptitude à la profession d’avocat[4].
Parcours syndical
Syndicats et association d'avocats (2015-2020)
Aminata Niakaté débute son parcours syndical en 2009[5] en rejoignant l’Union des Jeunes Avocats de Paris (UJA de Paris). Elle en est élue présidente en juin 2015[6],[1],[3], pour la mandature 2015 - 2016.
En 2017, Aminata Niakaté conduit la liste de l’Union des jeunes avocats de Paris aux élections du Conseil National des Barreaux (CNB)[10]. Cette liste obtient cinq des seize sièges disponibles pour le collège général parisien[11]. Elle est élue Présidente de la commission Égalité du CNB en décembre 2017[12] pour la mandature 2018 - 2020[13],[14],[15],[16]’[17].
Commission Parité-Égalité de l’UNAPL
En 2019, Aminata devient Présidente de la Commission Parité-Égalité[18] de l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) à laquelle est affiliée la FNUJA. Elle travaille sur les écarts de revenus entre femmes et hommes et développe des formations pour sensibiliser les professionnels libéraux aux violences intrafamiliales et au sexisme au travail[19]. En 2023, elle y crée un groupe de travail dédié aux questions environnementales[20].
Depuis 2021 : CESE et CNIL
En mai 2021, Aminata rejoint le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) en tant que représentante de l’Union des entreprises de proximité (U2P) et de l’Union Nationale des Professions Libérales. Elle y siège au sein du groupe de l’Artisanat et des Professions Libérales et est membre de la Délégation aux Droits des Femmes et à l’Égalité (DDFE) et de la Commission Environnement[21],[22].
Elle co-rapporte[23] avec Antoine Gatet, Président de France Nature Environnement, un rapport et un avis intitulés “Inégalités de genre, crise climatique et transition écologique”, adoptés à l’unanimité par le CESE le 14 mars 2023, après 15 mois de travaux[24],[25],[26].
Aminata Niakaté représente le CESE au sein du Collège de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL). Elle a dans son portefeuille les secteurs : “Travail et ressources humaines, Recherche et statistiques”[27].
En 2020, elle est élue conseillère de Paris (majorité) et conseillère du 15e arrondissement de Paris (opposition)[30]. Elle a été vice-présidente du Groupe écologiste de Paris de juin 2020 à janvier 2023[31].
En 2022 dans la 13ème circonscription de Paris (Paris 15ᵉ Sud) avec un score de 40,14 % au second tour sous l’étiquette NUPES - Écologiste[44].
En 2024 dans la 13ème circonscription de Paris (Paris 15ᵉ Sud) avec un score de 44,24 % au second tour sous l’étiquette Nouveau Front Populaire - Écologiste[45]. Elle bat le record de la gauche en nombre de voix sur cette circonscription avec 22 192 voix.
Porte-parole Des Écologistes - EELV
Depuis décembre 2022, elle est porte-parole nationale du mouvement Les Écologistes - EELV avec Sophie Bussière et siège au sein du Bureau Exécutif des Écologistes[46].
Secrétaire Générale de la Coordination des élu.e.s Français d’origine malienne
Aminata Niakaté est Secrétaire générale de la CEFOM depuis 2020, association dont elle est adhérente depuis 2016[52]. La CEFOM est une association composée d’élus français d’origine malienne qui s’engagent à contribuer au développement socio-économique, à la promotion culturelle, à la paix et à la lutte contre le dérèglement climatique au sein de leurs deux pays : le Mali et la France[52],[53],[54],[55].
Engagements associatifs
En 2008, Aminata Niakaté s’implique au sein l’association Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM) qui porte un plaidoyer pour l’abolition universelle de la peine de mort[56]. Elle rejoint le Conseil d'administration en 2017 et est élue présidente de l’association en novembre 2020[57],[58],[59].
Aminata Niakaté adhère à l’association Excision, Parlons-en en 2016. Elle en est trésorière de 2017 à 2018[60].
Distinctions et Reconnaissance
En 2016, Aminata Niakaté est nommée pour le Prix Espoir de la Femme d’Influence Politique[61].
Publications
Antoine Gatet et Aminata Niakaté, Conseil Économique Social et Environnemental, Inégalités de genre, crise climatique et transition écologique - Avis et rapport, Direction de l'information légale et administrative, Les Editions des Journaux Officiels, , 246 p. (ISBN978-2-11-167376-2, lire en ligne)