Successeur de saint Delphin — qui l'avait ordonné prêtre — au siège épiscopal de Bordeaux en 403, il se consacra à évangéliser son diocèse, il convertit et baptisa entre autres Paulin de Nole. Dans ses écrits, ce dernier évoque la figure de son maître.
À partir de 408, l'Aquitaine doit faire face aux invasions barbares. C'est au milieu de ces troubles, vers 410, qu'il appela Severinius (devenu saint Seurin) et lui offrit le siège archiépiscopal de Bordeaux. À la mort de ce dernier vers 420, il reprit le gouvernement du diocèse de Bordeaux jusqu'à sa mort[1].
Saint Amand eut à combattre l'hérésie gnostique (prétendant offrir à ses adeptes une connaissance supérieure à l'enseignement de l'Église) du moine espagnol Priscillien (IVe siècle).