Il est d'abord destiné à l'Église, mais la Révolution française le voit émigrer en Allemagne avec sa famille. Il s'enrôle dans l'armée des princes, dans le « régiment des cocardes blanches », commandé par son père.
Le , le collège électoral du département de l'Orne l'élit député[2]. Il prend place dans les rangs de la droite modérée.
Réélu le [3], il est un soutien inébranlable du gouvernement. Aux élections du , il est battu dans le 3e arrondissement électoral de l'Orne (Argentan)[4] et quitte définitivement la vie politique.
Il est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit lors de la dernière promotion, le .
Il épouse à Versailles le 20 novembre 1801 Geneviève de Montreuil (Neuilly le Vendin, 18 octobre 1774 - 22 juillet 1839), fille de Charles Claude Olivier de Montreuil, baron de Montreuil, et de Marie Louise Victoire d'Argouges. Restée fille unique, elle lui apporte notamment le château de Rânes, où ils habiteront ensemble. Dont une fille :
Victorine de Broglie (Rânes, 7 août 1802 - 24 mai 1855), mariée en 1821 avec Charles Alphonse de Berghes Saint Winock, prince puis duc de Berghes, pair de France en 1827 (1791-1864).
Notes et références
↑Bernard de Larquier Rochefort, Dictionnaire de Broglie et du Vaisseau "La Victoire", Sans lieu, l'auteur, , 528 p., p. 81.