Intégrant l'administration coloniale en 1928, il est affecté au cabinet du gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française (AEF) en 1936, il devient chef de la subdivision de Kinkala au Congo en 1937. Se trouvant à Brazzaville lors de l’armistice de 1940, il rejoignit immédiatement de Gaulle et prend une part active au ralliement de l’Afrique-Équatoriale française (AEF) au général de Gaulle en .
Il forme une compagnie de soldats noirs, intégrée au 1er bataillon de marche, en prend le commandement et participe à sa tête aux opérations militaires au Gabon. Il combat dans les rangs de la France libre sur tous les fronts, se trouve blessé à la tête de ses hommes lors de l’attaque du Djebel-el-Kelb (), se distingue à la direction du 2e Bureau de la 1re division française libre (DFL), prend part à la campagne d'Italie (1943) et de France lors de la Libération
S'attirant l’hostilité du gouvernement de Vichy, en 1942, il est déchu de sa nationalité française et révoqué de ses grades et poste.
Il termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel de l’armée blindée de cavalerie et devient administrateur en chef des colonies en 1945.
De 1947 à 1953, il devient conseiller municipal et conseiller général de Paris, ainsi que vice-président du conseil municipal de Paris en 1951-1952.
Reclassé administrateur de la France d'outre-mer en 1951, il reprend du service aux colonies, en tant qu'administrateur général de la FOM au Sénégal et en Côte d’Ivoire de 1953 à 1961.