Il part pour la grande armée le suivant, et le , est nommé sous-lieutenant au 10e dragons.
À partir de cette époque, il ne cesse pas de faire campagne. Blessé à Eylau, lieutenant en 1807, puis aide de camp de son père, envoyé à l'armée d'Espagne en 1808 et blessé de nouveau à la prise de Madrid, il revient à Wagram où il charge brillamment avec le 7e dragons, et reçoit en récompense la croix de chevalier de la Légion d'honneur () et le grade de capitaine ( suivant).
À Waterloo, il charge les carrés anglais à la tête du 12e chasseurs que son père a commandé en 1792, et est encore une fois blessé.
À la seconde Restauration il est mis en non-activité et en demi-solde. Cependant, du au , il préside le conseil de révision du Cantal. Admis à l'activité après 1830, colonel le du 3e chasseurs à cheval, il est élu, le , député du collège de département de l'Allier ; mais il échoue à se faire réélire, le .
Maréchal de camp du précédent, et commandeur de la Légion d'honneur, il reste en disponibilité, sur sa demande, d' à , puis commande les départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire.
Membre du comité de cavalerie le , il est mis à la tête d'une brigade de cavalerie légère sur la frontière du nord-est en 1839 et nommé inspecteur de la cavalerie en 1840, en France, puis, de 1841 à 1844 et de 1846 à 1848, en Algérie.
Lieutenant général des armées le , il commande, le , la 3e division militaire à Bordeaux.
Le département de la Gironde le nomme représentant du peuple à l'Assemblée législative, le ; il siége parmi les conservateurs.
Danielle Quintin et Bernard Quintin (préf. Jean Tulard), « Grouchy, Alphonse, Frédéric, Emmanuel »dans Dictionnaire des colonels de Napoléon, Paris, SPM-Lettrage, coll. « Kronos », , 978 p. (ISBN978-2901952787).