Requis pour effectuer l'inventaire de l'Église de Saint-Jans-Cappel, le capitaine Magniez, à la tête d'une compagnie du 8e régiment d'infanterie, de cuirassiers, de sapeurs du Génie et de gendarmes, a refusé au commissaire de police le concours des sapeurs pour forcer la porte de l'église de ce village le . Il est condamné à la destitution et à la perte de son grade en , il quitte l'armée sans aucun droit à la retraite alors qu'il comptait 23 ans de service[2].
On peut y lire les réponses aux objections classiques que l'on fait à l'encontre de la religion, et l'auteur répond : « Jamais les morts ne pourront ressusciter » ou encore « L'Église lance toujours des anathèmes, elle est intolérante ! ».
L'ex-capitaine Magniez participe ensuite activement à l'élaboration de manuels de catéchisme et donne également dans l'antiprotestantisme[3].
Les Saints Évangiles fondus en un seul récit, 1911.
Sois bon soldat ! Conseils au jeune soldat et au conscrit par un vétéran de l'armée française
Les Faux Prophètes du protestantisme ou la fausseté du protestantisme démontrée par ses auteurs et par son origine, A. Taffin-Lefort, 1921.
Discours prononcé à Vendhuile, le , sur la tombe de M. Albert Cornaille, maire de Vendhuile, décédé le , Impr. Indépendant de la Somme, (1896).
Marcolâtrie ou deux camps parmi les catholiques, 1919.
A toi père, 1922.
Bibliographie
Louis Ducrocq (préf. Paul Bourget), Sous la hache du bourreau, Arras, Librairie rue Jeanne-d'Arc, , 225 p.
Alphonse Magniez, Les faux prophètes du protestantisme ou la fausseté du protestantisme démontrée par ses auteurs et par son origine, Lille, A. Taffin-Lefort, , 72 p. (ASINB001BX1W5W)