Son père, Antonio Bacciarini, est ingénieur[1] et syndic de Cabbio pendant près de 30 ans[2] ; sa mère est née Albina Zamperini[1].
Elle épouse Bruno Zeli, dentiste de profession[1].
Études et parcours professionnel
Après l'école secondaire à Biasca[1], elle s'inscrit à l'école normale à Locarno, dont elle sort diplômée en 1939[3]. Elle fait ensuite des études de lettres, en littérature italienne et française[4], aux universités de Zurich et de Genève. Elle obtient une licence à Zurich en 1943[1].
Elle revient au Tessin en 1945[2] et y enseigne à l'école secondaire et à l'école des arts et métiers de Bellinzone[1].
Elle est la première Tessinoise[1] à siéger au Conseil national, du au (41e législature)[5]. Elle s'y distingue principalement par ses actions en faveur des droits de la femme et de sa place dans la vie culturelle[1]. Elle ne se présente pas pour un nouveau mandat en octobre 1983[6]. Elle déclare à cette occasion être « motivée par une certaine forme de saturation politique. En effet, j'ai dit basta aux engrenages, aux manigances et aux accords internes qui entraînent la marginalisation d'une personne qui fait de la politique de façon désintéressée et indépendante »[7].
Autres activités et fonctions
Invitée à de nombreuses reprises[8], elle contribue à la réussite de l'émission Per la donna, diffusée par la radio Monteceneri et dirigée par Iva Cantoreggi de 1955 à 1979[9]. Elle écrit par ailleurs dans divers journaux, notamment dans la Gazzetta Ticinese(it) et La Regione Ticino(it), sur des sujets sociaux et culturels[8].