Alma Bacciarini

Alma Bacciarini
Illustration.
Fonctions
Conseillère nationale
Législature 41e
Députée au Grand Conseil tessinois
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cabbio
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Lugano
Nationalité suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Diplômée de Universités de Zurich et de Genève
Profession Enseignante

Alma Bacciarini, née le à Cabbio (originaire du même lieu) et morte le à Lugano, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.

Elle est députée du canton du Tessin au Conseil national de 1979 à 1983. Elle est la première femme tessinoise à y siéger.

Biographie

Origines et famille

Alma Bacciarini naît le à Cabbio, dans le canton du Tessin[1].

Son père, Antonio Bacciarini, est ingénieur[1] et syndic de Cabbio pendant près de 30 ans[2] ; sa mère est née Albina Zamperini[1].

Elle épouse Bruno Zeli, dentiste de profession[1].

Études et parcours professionnel

Après l'école secondaire à Biasca[1], elle s'inscrit à l'école normale à Locarno, dont elle sort diplômée en 1939[3]. Elle fait ensuite des études de lettres, en littérature italienne et française[4], aux universités de Zurich et de Genève. Elle obtient une licence à Zurich en 1943[1].

Elle revient au Tessin en 1945[2] et y enseigne à l'école secondaire et à l'école des arts et métiers de Bellinzone[1].

Parcours politique

Membre du Parti radical-démocratique, elle est conseillère communale (législatif) de Breganzona de 1972 à 1980 et députée au Grand Conseil tessinois de 1975 à 1991[1].

Elle est la première Tessinoise[1] à siéger au Conseil national, du au (41e législature)[5]. Elle s'y distingue principalement par ses actions en faveur des droits de la femme et de sa place dans la vie culturelle[1]. Elle ne se présente pas pour un nouveau mandat en octobre 1983[6]. Elle déclare à cette occasion être « motivée par une certaine forme de saturation politique. En effet, j'ai dit basta aux engrenages, aux manigances et aux accords internes qui entraînent la marginalisation d'une personne qui fait de la politique de façon désintéressée et indépendante »[7].

Autres activités et fonctions

Invitée à de nombreuses reprises[8], elle contribue à la réussite de l'émission Per la donna, diffusée par la radio Monteceneri et dirigée par Iva Cantoreggi de 1955 à 1979[9]. Elle écrit par ailleurs dans divers journaux, notamment dans la Gazzetta Ticinese (it) et La Regione Ticino (it), sur des sujets sociaux et culturels[8].

Elle est vice-présidente de l'Association suisse pour le suffrage féminin de 1954 à 1963 et de la Commission fédérale pour les questions féminines de 1976 à 1992[1].

Elle préside le Centre de liaison des associations féminines tessinoises de 1992 à 1995 et l'Association archéologique tessinoise de 1990 à 1993[1].

Mort

Elle meurt le à Lugano, à l'âge de 85 ans[1].

Distinctions

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l et m Pasquale Genasci (trad. Ludmilla Thévenaz), « Alma Bacciarini » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c et d (it) Susanna Castelletti, « Alma Bacciarini (1921-2007) », sur Radiotelevisione svizzera di lingua italiana, (consulté le )
  3. « Bacciarini, Alma », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
  4. « Alma Bacciarini », sur Hommage 2021 (consulté le )
  5. « Biographie de Alma Bacciarini », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  6. (de) ap, « Kurzmeldungen », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  7. Agence télégraphique suisse, « Élections fédérales », Journal de Genève,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  8. a et b Commission fédérale pour les questions féminines, « Alma Bacciarini (1919-2007) », sur Association CH2021, (consulté le )
  9. (it) « Iva Cantoreggi (1913-2005) - RSI Radiotelevisione svizzera » Accès libre, sur rsi (consulté le )

Liens externes