Deux points étant toujours alignés en vertu du premier axiome d’Euclide, la notion d’alignement ne présente d’intérêt qu’à partir d’une collection de trois points.
En géométrie euclidienne, l’alignement peut être caractérisé par un cas d'égalité de l’inégalité triangulaire : trois points sont alignés si l’un d’entre eux (que l’on peut noter B) appartient au segment joignant les deux autres (notés A et C), autrement dit si les distances satisfont la relation AB + BC = AC.
Si l'on ne veut pas particulariser un point, on peut dire que trois points sont alignés si et seulement si le polynôme de Héron de : est nul[2].
Plus généralement, étant donnés n points de Rp repérés par des vecteurs de coordonnées (xi,1, … , xi,p), les points sont alignés si et seulement si la matrice suivante est de rang 1 ou 2 :
Le théorème de Sylvester-Gallai stipule que pour tout ensemble fini de points du plan, si les points ne sont pas tous alignés alors il existe une droite qui passe seulement par deux d’entre eux.
Applications
Dans un milieu homogène et isotrope, la propagation de la lumièreen ligne droite permet de vérifier un alignement à l’œil nu.