Il fait ses études médicales à Montpellier, où il est reçu docteur en 1762, puis il travaille d'abord à Bédarieux, puis à Castres. Quoiqu'il ait exercé sur un petit théâtre, Pujol eut cependant une pratique considérable et publia de nombreux mémoires, certains couronnés par diverses sociétés savantes.
Œuvres
Essai sur les maladies de la face (Paris, in-12) ;
Observations sur la fièvre miliaire épidémique qui régna dans le Languedoc en 1782 (1783) ;
Dissertation sur les maladies de la peau (1786) ;
Essai sur le vice scrophuleux (1787) ;
Dissertation sur l'art d'exciter et de modérer la fièvre, pour la guérison des maladies chroniques (1787) ;
Mémoire sur une fièvre puerpérale suivie d'un épanchement laiteux dans l'abdomen et d'un dépôt énorme, terminé par une fistule au nombril (1787) ;
Mémoire et observations sur l'utilité de la méthode de Leroux pour la cure prophylactique de la rage (1789) ;
Essai sur les maladies héréditaires (1790) ;
Essai sur les maladies propres à la lymphe et aux voies lymphatiques (1790) ;
Essai sur les inflammations chroniques des viscères (1791) ;
Essai sur la nature du vice rachitique et sur les indications essentielles et accessoires que ce vice offre à remplir (1792) ;
Mémoire sur une colique hépatique par cause calculeuse.
Les écrits de Pujol ont été réunis sous le nom d'Œuvres médicales (Castres, vol. in-8°), rééditées en 1823.
Magloire Nayral, Biographie castraise : ou tableau historique, analytique et critique des personnages qui se sont rendus célèbres à Castres ou dans ses environs, par leurs écrits, leurs talens, leurs exploits, des fondations utiles, leurs vertus ou leurs crimes, suivie de chroniques et antiquités castraises, vol. 3, Castres, Imprimerie et lithographie de Vidal Ainé, (lire en ligne), p. 214