Il est ordonné prêtre le [1]. Il enseigne la chimie à l'université Laval. Il est l'auteur d'un Traité élémentaire de chimie. Il est nommé directeur de l'école supérieure de chimie en 1926[1]. Il devient le doyen de la faculté des sciences en 1937 et le recteur de l'université en 1939. Une année plus tard, le pape Pie XII le nomme archevêque à la tête de la province d'Ottawa.
À la suite de sa consécration épiscopale, il avait pris pour devise Ad Jesum per Mariam, ce qui fait référence au lien étroit entre le Cœur immaculé de Marie et le Sacré-Cœur de Jésus. Ses collègues universitaires Adrien Pouliot et Ernest Lemieux lui offrent en don une crosse épiscopale à l'occasion de son sacre.
Alexandre Vachon a une profonde spiritualité mariale et, en 1947, il organise le congrès marial d'Ottawa, qui réunit plus de 200 000 catholiques du Canada et de l'univers et qui marque les consciences à l'époque. Les fidèles étaient venus prier dans le parc Lansdowne pour le maintien de la paix dans le contexte difficile du début de la guerre froide et de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En récompense pour le succès du congrès, Vachon est nommé comte romain, ce qui lui permet d'entrer dans le cercle intime du pape. Il aurait été candidat pour le sacré collège. En 1950, il se rend dans la ville éternelle pour assister aux célébrations de la semaine sainte.
En 1951, Alexandre Vachon plaide en faveur des droits scolaires des franco-ontariens à la suite de la publication du rapport Hope. Il a été membre des associations françaises et a voulu défendre le patrimoine culturel canadien-français.
Il meurt le à Dallas, lors d'un voyage à l'âge de 67 ans.
1952: Médaille Gloire de l'Escolle décernée par l'association des diplômés de l'Université Laval pour contribution exceptionnelle à sa profession et à la société.
André N. Vachon, Monseigneur Alexandre Vachon : « le plus ecclésiastique des savants et le plus savant des ecclésiastiques », édité par l'auteur, Québec, 2009, 385 pages