Alexandre Sauli est né le à Milan, d'une famille génoise de notables d'où furent issus plusieurs doges et autres évêques et cardinaux, il entre à 17 ans chez les clercs réguliers de saint Paul (les pères Barnabites) un institut religieux de prêtres récemment fondé par Antoine-Marie Zaccaria. Il fait sa profession solennelle le , et en devient le supérieur général le . Il donne une grande impulsion à l'institut religieux des Barnabites.
Evêque tridentain
Nommé par le pape Pie V à la tête de l'évêché d'Aléria le - et consacré le par Charles Borromée - Mgr Sauli consacre toute sa vie à son diocèse, situé dans une région d'extrême pauvreté, en proie aux troubles opposants Génois et Corses. Tout en y introduisant vigoureusement les réformes voulue par le concile de Trente il se dévoue aux malades et aux pauvres, visitant régulièrement ses ouailles.
Il compose un catéchisme modèle, ouvre un séminaire, réforme le clergé local, promulgue les décrets du Concile de Trente, fait construire de nombreuses églises, et par son souci d'évangélisation, est surnommé l'apôtre de la Corse[2].
Le , le pape Grégoire XIV l'envoie à Pavie pour remplacer le cardinal Hippolyte Rossi qui était mort.
Mgr Alexandre Sauli meurt à Pavie, le . Il avait 59 ans.
Vénération
De nombreux miracles, en particulier de guérison lui sont attribués. Aussi Alexandre Sauli est-il béatifié le par le pape Benoît XIV qui disait de lui : « Pendant vingt ans, il ne fut pas seulement l'évêque d'Aléria, mais l'apôtre de toute la Corse ».
Alexandre Sauli est canonisé le par le pape Pie X. Liturgiquement il est commémoré le 11 octobre.